lundi 25 avril 2011

UN RENDEZ-VOUS INCONTOURNABLE

UN RENDEZ-VOUS INCONTOURNABLE POUR TOUS CEUX ET CELLES QUI SONT PRÉOCCUPÉS PAR L’AVENIR DE LA FRANCOPHONIE EN AMÉRIQUE

Montréal, Québec et Ottawa, avril – mai 2011 – Du 20 au 22 mai 2011, la Fédération Histoire Québec (FHQ), la Fédération québécoise des sociétés de généalogie (FQSG) et la Société francoontarienne d’histoire et de généalogie (SFOHG), avec l’appui de plusieurs autres organismes canadiens, tiendront un congrès majeur sur l’histoire, le patrimoine et la généalogie de l’Amérique française, au Palais des congrès et au Marché Bonsecours de Montréal. L’activité a deux objectifs : mettre en valeur la richesse de l’Amérique française et jeter les bases d’un véritable réseau francophone nord-américain.

Des historiens et des personnalités de premier plan, dont deux anciens ministres, Marcel Masse et Benoît Pelletier, Françoise Enguehard, présidente de la Société nationale des Acadiens, des universitaires de renom spécialisés en Amérique française (Yves Frenette, Joseph-Yvon Thériault, Eric Waddell, Dean Louder, Virgil Benoît, Marcel Martel, etc.) présenteront des conférences et animeront les discussions. On abordera des sujets aussi divers que la diaspora acadienne, les Canadiens français et la guerre de Sécession, les relations avec les Premières nations et les luttes des Franco-Ontariens. Il sera aussi question des défis auxquels est confrontée la francophonie canadienne en ce début de XXI e siècle et des relations entre le Québec et la francophonie canadienne.

Dans un article paru dans Le Droit, le 30 décembre dernier, Pierre Allard écrivait ce qui suit :
« Au XXe siècle, il y a eu trois grands congrès de la langue française au Canada – en 1912, 1937 et 1952. Les documents de ces rencontres, qui regroupaient des milliers de délégués de partout en Amérique du Nord, sont riches d'enseignements. En 1967, un quatrième sommet francophone
– les États généraux du Canada français – a abouti à une certaine rupture entre le Québec et les minorités canadiennes-françaises des autres provinces. Le monde a bien changé depuis. Les frictions qui ont miné les assises de 1967 ont fait l'objet de débats abondants, parfois utiles,souvent stériles, largement classés. Ils ne constitueraient plus un obstacle à la tenue d'un sommet fructueux sur l'état et l'avenir de la langue française au Canada. Le fruit est mûr. Faudrait peut-être se reparler... ». Nous sommes présentement à moins de 7 ans du 150e anniversaire de la Confédération canadienne : « Allons-nous, demande Bruno Lagacé dans un autre article daté du 13 janvier, être au rendez-vous de vrais États généraux du Canada français en 2017? »
C’est dans cet esprit et dans celui de la création, il y a trois ans, du Centre de la francophonie des Amériques par le ministre Benoît Pelletier, que se situe le Congrès sur l’Amérique française du printemps 2011. Ce congrès pourrait en effet constituer un premier jalon en vue de tels États généraux, une première reprise de contact permettant aux Canadiens français, ainsi qu’aux francophones et francophiles d’Amérique de se retrouver et de mieux se comprendre par la voie de leur histoire et de leur patrimoine communs.

En plus de la FHQ, de la FQSG et de la SFOHG, les organismes suivants sont impliqués dans l’organisation du congrès ou l’appuient : la Société nationale de l’Acadie, la Fédération des familles souches du Québec, la Société des professeurs d’histoire du Québec, le Regroupement des organismes en patrimoine franco-ontarien, le Centre de recherche en civilisation canadienne-française de l’Université d’Ottawa, le Musée de Pointe-à-Callière et la Ville de Montréal.


– 30 –


« Ce projet est réalisé grâce à l’appui financier reçu du Secrétariat aux affaires
intergouvernementales canadiennes du gouvernement du Québec en vertu du Programme
d’appui à la francophonie canadienne. »
Fondée en 1965, la Fédération Histoire Québec regroupe près de 250 organismes
communautaires à but non lucratif consacrant leurs énergies à la recherche, la conservation et
l’éducation dans les domaines de l’histoire, du patrimoine, des archives et de la généalogie à
travers le Québec et même en Ontario. Au total, on y dénombre plus de 40 000 membres
individuels. (www.histoirequebec.qc.ca)
Créée le 15 mars 1984, la Fédération québécoise des sociétés de généalogie est un organisme
à but non lucratif regroupant et représentant des sociétés locales et régionales de généalogie.
Elle vise la promotion et l’expansion de la généalogie au Québec et à l’étranger. Elle compte
présentement quelque 70 sociétés membres représentant plus de 20 000 membres individuels à
travers le Québec, l’Ontario et les États-Unis, et ses actions bénéficient à tous les généalogistes
du Québec et d’ailleurs. (www.federationgenealogie.qc.ca)
Fondée en novembre 1980, la Société franco-ontarienne d’histoire et de généalogie fut le
premier organisme à but non lucratif à recevoir une charte ontarienne en français le 21 avril
1981. Le réseau de la SFOHG compte neuf centres de ressources régionaux situés aux quatre
coins de l’Ontario, et près d’un millier de membres, dont 93 % proviennent de l’Ontario, 5 % du
reste du Canada et 2 % des États-Unis et de l’Europe. (www.sfohg.com)
Pour information :
Fernanda Senia, coordonnatrice : (418) 653-3940 / infocongres2011@bellnet.ca
Richard M. Bégin, président FHQ : (819) 684-4275 ou (819-665-8993
Albert G. Cyr, président, FQSG : (450) 969-2177
Ou, à la Fédération Histoire Québec : (514) 252-3031 ou, sans frais, mais au Québec
seulement : 1-866-691-7202
Site web du congrès : http://congres2011.tk

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire